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  • Vae Victis prend la pose

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    Vae Victis prend la pose

    Photo promotionnelle du groupe en 91

    La photo promo véhicule l’imaginaire du groupe : ambiance noir et blanc, blousons de cuir et lunettes de soleil !

  • Vae Victis en live

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    Vae Victis en live

    Cliché réalisé à l'occasion d'un concert de soutien au Restos du cœur en 93

    Sur la photo : Dominique Ceaux à la basse, Laurent Espinasse à la guitare et au chant, Pascal Ceaux à la batterie.

  • Jaquette de la K7

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    Jaquette de la K7

    K7 enregistrée en 95 par Pierre Fleygnac

    Pour donner une impression de puissance les guitaristes ont superposés leur amplis respectifs. La jeune fille qui pose a été rencontrée par hasard la veille de la séance photo. Le groupe l’avait remarquée dans la rue pour sa longue chevelure, elle s’est présentée le lendemain chez le photographe en sortant de chez le coiffeur.

  • Photo promo

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    Photo promo

    L’esthétique rock est de mise, les cinq membres du groupe se reflètent dans le verre de la lunette de soleil.

Portraits

VAE (ex Vae Victis), le hard rock à l’honneur

1990 - 1995

#groupe #13vents #declics #labo #VAE #Vaevictis

Vae Victis fait encore partie de l’histoire actuelle du rock. Le groupe ne se s’est pas contenté de faire de la musique. Les musiciens ont également été très actifs dans le développement et la structuration du paysage musical local.

C’est dans la maison familiale de la famille Ceaux, avenue de Paris à Tulle, que les premiers riffs de Vae Victis résonnent en 1990.

Les deux frères, Pascal, l’ainé, et Dominique son cadet viennent de se procurer batterie et guitare basse et ont bien l’intention de s’en servir. Leurs amis, Laurent Espinasse et Philippe Lotin, les rejoignent dans le grenier insonorisé avec des bacs en polystyrènes récupéré chez le poissonnier. « Il fallait que les voisins soient sympas et que les parents encaissent » plaisante Pascal. Pris par la musique, il ne quitte pas la pièce de l’été. Vae Victis est sur pied.

Leur première scène n’est pas des moindres

Ce sera Place du Champ de Mars à Tulle, au pied de la tour administrative. C’est Déclic, l’association du groupe Visavis qui organise cet événement pour démontrer aux élus qu’une scène rock existe à Tulle. Leur but est d’obtenir des locaux de répétitions. Vae Victis s’implique dans ce projet. Pascal deviendra plus tard l’employé des locaux de répétitions des Treize Vents qui naîtront en 1994, Dominique sera un temps président de l’association Accords et Cri qui en a la gestion.

 

« À l’époque, le concert appelle le suivant, tu joues dans un bar, et un peu après tu vas jouer dans le bar d’à côté »

Vae Victis en live en 1993

Vae Victis en live en 1993

Les concerts se multiplient pour le groupe dans les bars et cafés corréziens

Ils y jouent et y rejouent. « A l’époque, le concert appelle le suivant, tu joues dans un bar, et un peu après tu vas jouer dans le bar d’à côté. Si tu allais jouer à la Guinguette à Seilhac, la friterie d’à côté te disait qu’il fallait venir ». Ils sont à l’affiche deux années de suite de Rock’èze, une tournée locale qu’Accords et Cris co-organise avec le Conseil Général. Puis, chacun s’installe dans sa vie professionnelle, parfois loin de la Corrèze. Le groupe cesse ses activités en 1996.

Rebelote ! En 2014 Vae Victis se reforme

Après une incursion de près de 20 ans dans le Folk Rock, le Hard Rock démange les deux frères. Laurent répond présent et Olivier Soulier également, ils sont rejoints par Jean-Marc Géraudie qui assure le chant. Entre-temps, des locaux de répétitions viennent d’ouvrir tout à côté et à l’initiative Des Lendemains Qui Chantent. « Ce qu’on trouve bien c’est que par rapport à tout ce qu’on a fait c’est que c’est pas tombé à l’eau. Partir des Treize Vents, de ce qu’on a monté à l’époque avec une petite sono pour arriver au confort du Labo c’est super. On y est revenu répéter et on y a enregistré notre disque en 2016. »

Errare Humanum Est

Rapidement, ils jouent sur la scène à la salle de concerts tulliste. Des remarques étonnantes se font entendre. Vae Victis serait devenu un groupe aux paroles identitaires et aux propos choquants. Un groupe parisien du début des années 2000 a choisi le même nom et a effectivement un engagement politique que ne partagent pas les rockeurs tullistes. Mais les Internet ont fait leurs œuvres, la réputation de VAE, le nouveau nom du groupe est à refaire. « A notre époque de 90 à 96, il n’y avait pas Internet. Mais eux, en arrivant plus tard ils ont pu y laisser une trace. On a précisé les choses au début du concert, mais ça n’a pas empêché qu’Olivier, proviseur adjoint du collège Clémenceau de Tulle reçoivent des lettres de parents indignés ».

VAE a aujourd’hui l’envie de se faire plaisir, de saisir les opportunités de concerts qui se présentent et de partager sa musique avec le public, en tout simplicité.

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