Mémoires électriques

Sylvie Flash Gang

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Sylvie Flash Gang, d'Océanic à Lö

« On s’était fait prêter un bus et on était content, on frimait. C’est des rêves de gamins. […] Pour moi, ça reste des très bons souvenirs quand on avait ce bus et qu’on faisait des concerts parce qu’on l’a eu quelques temps, ce bus. C’est des grands moments de rigolade. »
Michel Lacombe

En 1974, dans la cité des Chapélies à Brive-la-Gaillarde, une bande d’amis décide de former un groupe, Océanic, avec les frères Lacombe – Daniel au chant, Michel à la batterie -, Michel Propilosky à la guitare et Vincent Dominguez à la basse. C’est sans avoir appris à jouer, sur des instruments de fortune, qu’ils commencent à répéter au centre socioculturel Raoul Dautry tout juste ouvert. La batterie de Michel Lacombe est fabriquée en carton et boîtes de conserves, la guitare de Michel Propilosky est un jouet acheté à la boutique « Aux mille articles » amplifié avec un magnétophone à cassettes. Ils réussissent progressivement à s’équiper d’un matériel convenable et se constituent un répertoire composé principalement de reprises, des Rolling Stones aux Beatles.

Le groupe se structure pour se produire en concert. Ils créent eux-mêmes leurs affiches, louent un camion pour transporter le matériel. Ils jouent dans des salles des fêtes, sur des charrettes ou dans des granges en se présentant comme un orchestre de bal afin d’obtenir plus de dates. Ils sont programmés à Terrasson en première partie de Little Bob Story en 1975.

En 1978, Patrick Perrot remplace à la basse Vincent Dominguez qui part rejoindre le groupe Rouge à Lèvres formé à Aubazine. Le nouveau groupe formé prend le nom de Sylvie Flash Gang. Le 1er juin 1979, Sylvie Flash Gang est sélectionné pour le Tremplin du Golf Drouot où ils remportent le premier prix. Un article leur est dédié dans le journal spécialisé Best. De retour en Corrèze, un concert est organisé le 15 juin 1979 dans l’immeuble consulaire de Brive avec plusieurs centaines de spectateurs. La soirée se termine par des débordements : glaces brisées, lavabos arrachés, moquettes brûlées. Le rock sera désormais interdit de cité dans ce lieu.

Le Sylvie Flash Gang tourne beaucoup dans la région, avec des séries de concerts dans des boîtes de nuit ou des festivals. Se consacrant totalement au projet, ils imaginent déjà une percée. Leur style évolue avec des compositions s’inspirant de la scène de rock français, dans la vague de groupes comme Téléphone, Starshooter, Marquis de Sade, Ganafoul… Le 28 septembre 1979, ils remportent à nouveau le Tremplin du Golf Drouot.

En 1980, le groupe s’installe à Nantes, territoire qu’ils espèrent plus propice au développement de leur talent. Ils donnent un dernier concert à Beynat. La dynamique recherchée ne sera en fait pas au rendez-vous et, de retour en Corrèze, le groupe se sépare finalement en 1981.

Pour certains, c’est la fin de l’aventure mais Daniel Lacombe et Henri Champy n’abandonnent pas. Ils continuent à travailler ensemble et donnent naissance en 1984 à Lö, groupe de rock dans le style New Wave. En démarchant les maisons de disques, ils sont rapidement remarqués par un éditeur qui leur fait rencontrer Philippe Lerichomme, producteur artistique de la maison de disque Polygram dans laquelle le groupe signe. Ils enregistrent deux 45 tours en 1986 et 1987 sans rencontrer le succès escompté. Après plusieurs mois à écumer les studios de la maison de disques, Daniel Lacombe et Henri Champy décident de quitter l’aventure Polygram en 1987.

Pour Michel Propilosky et Michel Lacombe, l’expérience du Sylvie Flash Gang reste une période heureuse. Aujourd’hui, la musique continue à faire partie de leur quotidien : l’un est toujours musicien, intermittent du spectacle, l’autre est professeur de batterie dans une école de musique en Corrèze.