Fonds Serge Pendaries
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Photo Martinez
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Photo Jacques Helgy
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Voir en plus grandInscrit par ses parents à des cours de violon à l’âge de huit ans, Serge Pendariès, quatre ans plus tard, commence la guitare, d’abord classique à l’école de musique de Brive-la-Gaillarde, puis rapidement électrique pour jouer une musique qui lui plaît davantage, attiré par Johnny Hallyday ou encore Eddy Mitchell.
Au collège Saint-Joseph à Brive, il décide de monter un groupe de rock avec Dominique Hyllaire à la guitare, Christian Vézine à la basse, Jean-Louis Pesme à la batterie. Serge Pendariès avoue par la suite qu’ils ne savaient pas vraiment jouer à ce moment-là. Ils s’essayent alors à des morceaux instrumentaux dans la veine du groupe britannique The Shadows et se produisent régulièrement devant leurs amis dans des surprises-parties.
Ces jeunes musiciens se réunissent à Brive-la-Gaillarde, dans le garage de la maison des parents du batteur, Jean-Louis Pesme, pour répéter. Ce dernier joue sur une vieille batterie des années 1930 achetée d’occasion, et dont on devait chauffer les peaux des tom sur le poêle pour les tendre. Sans autres ressources financières, ils s’équipent d’un matériel bon marché et se fabriquent de petits amplificateurs à partir de postes de radio TSF avec l’aide de ces nombreux réparateurs d’appareils électriques et électroniques installés à Brive.
En 1967, alors qu’ils sont au lycée Cabanis, ils forment The Group’ Five, composé de Dominique Hyllaire à la basse, Jean-Claude Floiras dit « Foxy » au chant, Serge Pendariès à la guitare, Jean-Claude Deyzac qui sera remplacé à la batterie par Jean-Pierre Fouilloux lorsqu’il part faire son service militaire. Le groupe reprend alors des morceaux comme ceux des Pretty Things, John Mayall, The Cream. Serge Pendariès explique aujourd’hui qu’à cette époque, les groupes se positionnent essentiellement sur des reprises de succès musicaux, dans la tradition des orchestres de bals.
Leur renommée locale leur permet de se produire en Corrèze, en Haute-Vienne mais aussi en Dordogne et dans le Lot. En 1970, ils sont sélectionnés sur cassette démo de deux de leurs compositions pour le « sacro-saint » Tremplin du Golf Drouot, qu’ils remportent. Ils gagnent alors l’enregistrement d’un 45 tours en studio ainsi qu’une tournée sur les podiums de Sud Radio. Ce succès leur permet d’assurer plusieurs concerts en première partie d’artistes de variétés populaires tels que Stone et Charden.
Le groupe se sépare en 1974, avec leur entrée dans la vie professionnelle. Serge Pendariès, pour sa part, se tourne quelques années plus tard vers le jazz. Sa passion pour la musique ne l’a jamais quitté. Il est toujours guitariste dans le groupe de jazz Les Aristofan New Sextet créé en 1982 à Brive-la-Gaillarde.