Les guitares sont reines, les rythmiques implacables, bref les morceaux sont efficaces… Ici les groupes s‘inspirent des formations mythiques des années 70, et aussi du blues, c’est l’école classique du rock’n’roll !
15 morceaux
Les mélodies sont mises à l’honneur et le chant trouve ici une place majeure. Les compositions sont le plus souvent mélancoliques et tristes, les tempi sont plus lent. Ces esthétiques ont un succès retentissant au début des années 2000.
13 morceaux
La chanson à texte dispose d’une place importante en France avec l’héritage des grands auteurs. Les textes et les messages qu’ils sont mis en avant. La poésie est à l’honneur mais les revendications, humanistes, sociales ou écologiques ne sont jamais bien loin.
15 morceaux
Les technologies occupent de tout temps une place majeure dans l’évolution de la musique, ces esthétiques sont les dernières à apparaître. Les sons sont synthétiques ou samplés, les formes plus urbaines.
12 morceaux
1980 - Aujourd'hui
Pour la majorité des musiciens, solo ou en groupe, le live est une finalité. C’est le moment de partage ultime de la musique. Que ce soit devant quelques copains, dans le bar du coin ou un peu plus loin, il nourrit les fantasmes.
Dans les années 90, il n’est pas rare de pouvoir jouer sa musique dans un bistrot pas loin de chez soi. Les villes et villages comptent bien plus de lieux acceptant les concerts qu’aujourd’hui. Rien qu’à Tulle la liste est longue : Le Cheval Noir, Le Bordeaux, La Salamandre, La Coupole ou La Boule d’Or. Tous bien connus des afficionados de concerts. Mais à Argentat et son fameux Barbare, la musique n’est pas en reste, tout comme à Tudeils avec son Pivert ou encore La Calèche de Varetz. Cette liste, loin d’être exhaustive, illustre les possibilités qui s’offraient aux musiciens avides d’applaudissements.
« On a été payés en bière pendant les six mois qui ont suivis »
Dominique Ceaux - Vae Victis
Alain Séraudie - Connivence en formule café concert
Le bar est un lieu de sortie amicale avant d’être lieu de concert. Les jeunes les fréquentent, parfois assidument. C’est au zinc que la proposition de concert se formule, en face à face avec le patron. On lui fait passer une cassette démo si l’on en a une, un disque plus rarement. Mais ce ne sont pas des moyens dont dispose toujours un jeune groupe local. C’est sur la base de la confiance que le rendez-vous est pris. Sans autre formalité. Un cachet peut éventuellement être envisagé, parfois pas : « On a été payés en bière pendant les six mois qui ont suivis » commente Dominique Ceaux racontant un concert de Vae Victis à la Boule d’Or au début des années 90.
Les affiches faites mains sont collées et les copains rameutés quand le jour J arrive. En plus du stress, le groupe doit composer avec les contraintes de lieux inadaptés. Ils sont exiguës, mal ou peu insonorisés, dépourvus de matériel. Bon an, mal an on s’installe dans le coin qu’on lui aura assigné en faisant bien attention à laisser un accès aux sanitaires et à ne pas trop forcer sur le bouton de volume.
Il n’y a pas de scène, pas d’éclairage. Le groupe est installé à même le carrelage. Qu’à cela ne tienne, le groupe est venu pour jouer et montrer au monde de quoi il est capable. Ces soirées marqueront les esprits. Aux moins ceux des musiciens qui garderont ces moments comme des instants précieux, ceux de l’impétuosité de la jeunesse rock’n’roll.