Mémoires électriques

Visavis, « I Wanna Dance »

Sticker autocollant Visavis.

Sticker autocollant Visavis.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Dessin de fanzine réalisé pour le groupe Visavis.

Dessin de fanzine réalisé pour le groupe Visavis.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Pochette du 45 tours ""I Wanna Dance" autoproduit par le groupe Visavis, Déclics productions, 1988.

Pochette du 45 tours ""I Wanna Dance" autoproduit par le groupe Visavis, Déclics productions, 1988.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Pochette du 45 tours ""I Wanna Dance" autoproduit par le groupe Visavis, Déclics productions, 1988.

Pochette du 45 tours ""I Wanna Dance" autoproduit par le groupe Visavis, Déclics productions, 1988.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Dessin réalisé pour la promotion du groupe Visavis.

Dessin réalisé pour la promotion du groupe Visavis.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Jaquette J-card d'une cassette audio du groupe Visavis, Déclics production, 1990.

Jaquette J-card d'une cassette audio du groupe Visavis, Déclics production, 1990.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Jaquette J-card de la cassette audio démo du groupe Visavis, Déclics production, 1990.

Jaquette J-card de la cassette audio démo du groupe Visavis, Déclics production, 1990.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Dessin réalisé pour la promotion du groupe Visavis.

Dessin réalisé pour la promotion du groupe Visavis.

Fonds Francis Lachaud.

Voir en plus grand
Photographie de promotion du groupe Visavis

Photographie de promotion du groupe Visavis

Fond Pierre Fleygnac

Voir en plus grand
Photographie de concert du groupe Visavis

Photographie de concert du groupe Visavis

Fond Pierre Fleygnac

Voir en plus grand
Photographie de promotion du groupe Visavis

Photographie de promotion du groupe Visavis

Fond Pierre Fleygnac

Voir en plus grand

Visavis, « I Wanna Dance »

« Il y avait de grosses rivalités et on avait nos ennemis, c’était le groupe Hors Série à l’époque. […] On avait la haine, tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un groupe, on avait la haine. C’était très marqué, le territoire, à l’époque. »
Francis Lachaud

En 1983 alors qu’ils sont au lycée Edmond Perrier à Tulle, Philippe Mauget (chant), Pierre-Henri Traux (batterie) et Francis Lachaud (guitare) et Régis Bouyge (guitare) décident de former un groupe. Pierre Beyssac (basse) les rejoint l’année suivante.
Visavis tire son nom de la chanson « Marseilles » du groupe de hard rock australien Angel City, l’une de leurs références musicales.

Dès le départ, leur est donnée la possibilité de répéter dans de bonnes conditions dans un ancien dortoir du lycée. Ils se constituent rapidement un répertoire de reprises de AC/DC ou encore Rory Gallagher. Ils donnent leur premier concert à la fête du lycée en juin 1983.

Par la suite, le groupe se crée un répertoire de compositions personnelles. Ils jouent en première partie du guitariste Paul Personne en 1985 au centre culturel et sportif de Tulle et enregistrent la même année leur première maquette dans leur local à Saint-Jal.

En juin 1986, ils rencontrent un franc succès au festival de Domps en Haute-Vienne. Le public apprécie l’énergie du groupe, sa cohésion et la qualité de ses compositions. Néanmoins, les départs successifs de Régis Bouyge et Pierre Beyssac (guitare et basse) entraînent un ralentissement des projets pendant un an et demi.

Entre 1985 et 1988, le groupe entre plusieurs fois en studio. Ils enregistrent en 1988 en auto-production le 45 tours « I wanna dance ». Le vinyle trouve le succès tant espéré auprès du public local et donne à Visavis une dimension plus large. Ils sont le 22 septembre 1988 en finale du « Tremplin pour Tokyo », tremplin rock national diffusé dans l’émission de télévision « Décibels » sur FR3, mais ne le remportent pas. C’est une déception, d’autant plus que Pierre-Henri (batterie) doit lui aussi partir à l’armée dans les jours qui suivent. Démoralisé, le groupe décide de patienter un an puis se remet au travail à la fin de l’année 1989.

Lorsque le groupe est sélectionné pour représenter le Limousin pour le Tremplin des découvertes du Printemps de Bourges de 1991, après sept années de travail, il possède déjà une expérience considérable de la scène, ayant assuré des concerts et des festivals partout en France. Quelques mois plus tard, Philippe Mauget, leur chanteur charismatique, est emporté par un cancer. Le groupe est terrassé mais trouve la force de continuer à jouer, sans chanteur d’abord. C’est finalement Régis Bouyge, le guitariste, qui est désigné pour assurer le chant.

Les membres de Visavis ne se sont jamais vraiment séparés. Si le groupe musical est resté quelques années en sommeil, ils n’ont cependant jamais arrêté de jouer ensemble pour le plaisir tout en suivant leurs propres projets.

En 2013, Visavis décide de se reformer et travaille sur un nouveau répertoire de compositions personnelles. Ils se produisent le 13 juillet 2014 à Pandrignes à la grande joie de leur fidèle public.